Chaque fin de semaine, la rédaction de Phenixwebtv.com vous propose de découvrir les nouveaux clips qui font actuellement l’actualité. Sans plus tarder, découvrez les vidéos à l’honneur ce dimanche

Shaka PonkTout le monde danse

C’est la fin d’une belle aventure qui aura durée pour Shaka Ponk. Le groupe de rock français annonce mettre un terme à sa carrière musicale à travers un ultime opus The final album attendu le 16 juin avant une tournée d’adieux à travers le pays. Un projet dix titres dont la plupart des titres sont chantés en français, une première, à l’image du premier extrait vidéo « Tout le monde danse ». Dans ce dernier, la bande dresse l’état d’un pays divisé par les tensions, surtout depuis la crise sanitaire et dénonce la servitude d’un système qui nous mène droit à la catastrophe. La vidéo s’attelle d’ailleurs à retranscrire à merveille leur texte vindicatif en mettant en scène les visages de politiques (Macron, Véran, Castex…) responsables selon eux du désordre social actuel. Le groupe qui n’a jamais fait mystère de son engagement pour les causes qui lui tienne à cœur, nous offre le titre le plus politique de leur répertoire.

H-Burns feat Dominique A – Dark Eyes

En quête de grands espaces à la Neil Young sans quitter pour autant la métropole ? Avec « Dark Eyes » le dernier titre de H-Burns ( 28/04), c’est toute la folk américaine qui s’invite dans vos oreilles, sombre et vénéneuse rappelant l’atmosphère de David Lynch ou Kieslowvski, la subtilité du grain français en adoucissant les contours. Ajoutez à cela la lecture d’un Dominique A au sommet de sa sensibilité textuelle, l’alchimie americana apocalyptique s’opère, détournant la subjectivité des cadences au profit d’une universalité transcendante, duo soigné à l’acoustique inédite. Un bijou sonore à l’allure de classique, à retrouver au sein d’un album écrin « Sunset Park » comme seul H-Burns en détient le secret, exigeant et racé, disponible partout !

Astéréotypie – Fuir pour ma vie

La vie réelle étant toujours aussi agaçante, n’est-il pas séduisant de s’en libérer à travers une galopante mélopée ? Judicieusement interprété par Claire Ottaway, ( mais également par Christophe, Arthur, Benoît, Éric, Stanislas, Yohann, Aurélien et Félix car Astéréotypie, c’est du collectif point barre ) « Fuir pour ma vie » disponible dès ce 28 Avril, résonne de cette amour si viscéral et si vrai pour la musique. Une approche inclusive, qui tord toujours autant le cou aux préjugés sur les personnes atteintes d’un trouble du spectre autistique. Armée de son arc imaginaire, Claire plante dans nos oreilles ce timbre de voix imparable, et imprenable. Avouons le franchement, c’est plutôt nous qui sommes happés dans l’univers punk Lo-fi saturé de guitares, synthés et boîtes à rythmes en roue libre, vers une destinée plutôt jouissive, dépassant l’idée réductrice « d’un type » de sonorité. Un an après le succès mérité de leur troisième opus « Aucun mec ne ressemble à Brad Pitt dans la Drôme », l’énergie garage rock dopée à l’électro lunaire de ces tourbillons atypiques enflamme toujours plus la scène française, ambassadeurs de choix dans cette tangente auditive face à une normalité bien trop rasante. « Fuir pour ma vie » possède cette faculté de nous réunir comme jamais, en repoussant l’hypocrisie sociétale dans ses retranchements, à intégrer d’urgence à vos playlist !

Yoann Casanova – Wonderful

Sincérité, un mot qui colle parfaitement à la peau, et aux compos de Yoann Casanova, préférant plutôt laisser parler ses émotions que la raison, en témoigne toute l’intensité des accords de « Wonderful » son nouveau single ( 28/04). Entre télécrochets bien connus, tempos à la U2 et sensibilité rappelant un certain Jacques Brel, l’auteur, compositeur et interprète Corse s’ouvre sans détours à travers un projet hautement personnel, délicat comme les sentiments qu’il porte en lui. Mêlant rêverie, maîtrise d’un son pop rock contemporain comme romantisme assumé, Yoann entête de ses refrains souriants la morosité grincheuse, galvanisé de passion sincère et dansante. Car c’est bien ce qui anime ce jeune artiste, l’amour, des notes bien sûr, du public toujours, exprimée avec grâce dans « Wonderful », les chorégraphies aériennes de la danseuse Denista Ikonomova sublimant une voix transperçante d’authenticité, généreuse et touchante. On guette son premier album attendu fin Septembre, pour une rentrée sous des tempos radieux !

Noée – C’est comme ça

Plusieurs personnalités à la fois, mais un seul et unique talent, le sien ! Elle pose ça là, Noée, sur « C’est comme ça » son nouveau titre disponible dès ce 28 Avril, exutoire de sa personnalité aux multiples facettes, à la poésie sans détour, ourlée d’amour. Amour pour les autres, pour elle surtout, une notion pas assez valorisée selon cette autrice compositrice et interprète débordante de sensibilité. Qui revendique son attrait pour les influences voix/piano aussi bien que techno ou électro, sa dualité entre hyper connexion aux réseaux sociaux comme une certaine poésie rétro, et qui sur « C’est comme ça » affirme cette maturité fragile d’une jeunesse d’aujourd’hui. Entre l’écriture prolixe et l’immense vide des tourments quotidiens, Noée confirme ce succès qui colle à ses compositions, oscillant entre Charlotte de Witte et une certaine Dalida en son temps, nous transperçant à l’écoute par sa justesse universelle. On frissonne mais plutôt de joie à l’écoute d’une artiste à la voix solitaire…mais salutaire !

Casagrande – Tout était éteint

Vous vous rappelez des multiples confinements, des couvre-feux, et de tout ce contexte un peu glauque, pas mal oppressant ? Autant se l’avouer, personne ne souhaite revivre ça, même si Casagrande, lui ça l’inspire pas mal ces traumas. Sur « Tout était éteint » ( 28/04), voilà notre artiste au bord de l’aliénation mentale, perdu dans son rythme chronobiologique déboussolé, nous entraînant de même dans son entêtante quête poétique à la Daho. Braquant en plein jour la noirceur de nos esprits angoissés, Nicolas Contant de son vrai nom prend le parti d’illuminer le triste, de défier ce temps qui passe & ravage tout, entre boîtes à rythmes et cadences à la John Lennon saupoudré de spoken word insolent. Du chagrin oui, mais follement solaire, la mélancolie déclaration amoureuse d’un auteur compositeur et interprète à la douceur intimiste, entre doute et joie certaine, et indéniable talent , résolument. « Tout était éteint » ravive plus que jamais cette flamme humaine logée en nous tous, affranchie de ses démons & tournée vers le beau.

Pas Sages – Finir vieux

Marre d’être un adulte ? Le poids des responsabilités et des contrariétés de la majorité vous pèsent, bien que comme on dit, vous avez encore le temps de voir venir ? Le duo Pas Sages s’occupe du SAV et en musique SVP ! Sur « Finir vieux » disponible dès ce 28 Avril, ces autodidactes et trublions de la nouvelle scène française manient un son Pop rock bien accrocheur, et balaient l’amertume d’une énergie contagieuse ! Sur fond de bureau des peines téléphonique kitschissime et plutôt jouissif, les refrains s’enchaînent dans une interprétation solaire, rappelant un certain Yungblud ou encore Kid Laroi, l’impertinente fraîcheur frenchy en sus. Si les Pas sages ne sont décidément pas des enfants de chœur, on les bénit de suspendre la course du temps sans louper l’appel de nos cœurs à nous, en leur offrant une jeunesse de rythme … & d’esprit bienvenue !

Leo Fifty Five – Marie j’arrive

Pas de ralentissements sur la route de l’attachant sadboy belge ! Attendu au détour de cette fin Avril avec son nouveau clip « Marie, j’arrive » issu de son nouvel album éponyme, Leo Fifty Five enclenche avec panache la seconde, entre Pop, R’N’B et funk, intensément personnel, au professionnalisme impressionnant. Au fil de quatorze titres maîtrisés, aux riffs addictifs et aux mélodies bien senties, Leo se fraie un passage dans la cour des artistes de sa génération, calant ses textes dans nos esprits, augurant d’un parcours prometteur. « Marie j’arrive » vrombît de toute la sincérité d’un artiste accompli, dont la poésie urbaine filera des embardées aux cœurs sensibles !

Galo DC – Tout a un sens

Il court il court Galo DC, artiste en mouvement permanent, à travers cette énergie contagieuse inhérente à tous ses projets musicaux. Harmonie des cadences une fois de plus sur « Tout a un sens » son dernier titre disponible dès ce 28 Avril, révélateur d’un auteur compositeur et interprète à la résilience rare. Au cœur d’une Barcelone ténébreuse et dansante, la pop de Galo DC traduit ce lâcher prise salvateur et intemporel, à l’introspection transcendante, universelle. L’humain prend ici toutes les genres, tous les âges, chaque détail, chaque visuel du clip comme un signe du destin, l’imprévu maître des compositions d’un artiste décidément accompli !

Lid Greyhound – I preferred The Foam

Insaisissable, c’est le ressenti immédiat à l’écoute du nouveau single de Lid Greyhound! Métissage subtil Lo-fi, garage psyché et folk teinté de blues, « I preferred The Foam » hante nos playlist d’émotions diffuses, à la fois impalpables et d’une proximité presque troublante. Fruit d’une étroite coopération entre deux rennais aux idéaux pas si chimériques, à savoir la quête de soi, le lien humain, « I preferred the Foam » résonne d’un aura évanescent, minimaliste, à la personnalité sonore accomplie. Se partageant la scène entre guitare et batterie, Ely Rannou & Erlé Crouseilles fédèrent par le soin apporté aux orchestrations, naviguant sur des gammes à la liberté impressionnante, revigorante d’authenticité. Un projet qui séduira les adeptes d’une certaine musique indé inclassable, à l’audace bienvenue !

Constantine – When I forget

Ne vous fiez pas à l’apparente confusion des Belges Constantine ! Sur « When I Forget » leur dernier single disponible dès maintenant, la dualité s’affiche partout : dans leurs textes où la fragilité côtoie une certaine fureur, dans les rythmes rock dandy s’entrechoquant de percussions new-wave, dans le décor défraîchi d’un ancien théâtre wallon réputé désormais à l’abandon…la nostalgie se fait gracile & séduisante, exhalant d’un profond râle de ceux qui veulent accorder leur confiance en l’autre, en la vie ! Atypique, percutant, virevoltant, l’univers du groupe Constantine nous offre sur « When I Forget » une double interprétation de l’amour, entre douceur et puissance, entre splendeur et misère, à la puissance de ton désarmante. Une énergie concrète logée au cœur de leur prochain EP « On the Sly » disponible dès Juin prochain !

The Marshals – Howl

Ils portent dans leurs morceaux cette identité hexagonale, dont le cœur bat pour un blues intemporel, aux pulsations digne des Black Keys et d’un certain idéal américain. Eux ce sont les The Marshals, visages emblématiques d’une ruralité pétrie de vent, de rudesse, de poussière mais ô combien authentique dans son expression du « vrai ». Et distillant une énergie ancrée dans quotidien, où se mêlent fantômes d’un passé ouvrier, croyances d’un autre âge et sorcellerie instrumentale. « Howl » leur tout dernier titre disponible dès maintenant sur leur nouvel album « Le Ptit Cham Session » oscille entre solitude poétique d’un cœur régional éloigné de l’agitation urbaine et rythmique orchestrale tranchante, bouillonnante de vie et d’une beauté naturelle à couper le souffle. Une connexion auditive au plus près de notre humanité, fière, indomptée, follement addictive pour nos playlist quelque peu résignées !

Two MagnetsWorker’s morning blues

Travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? Telle est l’interrogation qui anime le nouveau clip du duo strasbourgeois Two Magnets. A la veille de la fête du travail qui aura une saveur toute particulière cette année avec l’adoption de la réforme des retraites qui cristallise les esprits, le groupe revient avec « Worker’s morning blues », un titre engagé qui s’inscrit dans l’actualité du moment. Le tandem formé par Sophie Steff et David Bour, se lance dans une critique loufoque sur le rapport au travail dans notre société et sur les enjeux liés à ce dernier. La vidéo tournée à Strasbourg dresse d’ailleurs le portrait de plusieurs travailleurs, entre ceux qui subissent leur travail et de l’autre côté ceux qui le vénère. Une situation ubuesque qui n’est que le reflet de notre société actuelle.

AlméeLa source vive

Deux semaines avant la sortie de son nouvel EP, Almée poursuit la promotion autour de ce dernier avec le 3e extrait vidéo et également titre éponyme « La source de vie ». Un titre lumineux et frais qui sonne le retour des beaux jours, avec cette belle présence scénique de l’artiste dans le décor bucolique d’un champs de blé dans lequel on aperçoit un piano à queue qui détonne.

LumièreA quoi tu penses

En parallèle de ses activités de batteur pour le groupe Bon Enfant, l’artiste canadien Étienne Côté aka Lumière, poursuit son aventure solo avec son 2e album Glam sorti ce 28 avril. Dans ce nouvel album 13 titres qui se veut plus rock et plus frontal que le précédent Amies Amour (2021), c’est le parcours d’un musicien en quête de succès, qui nous ai conté. A l’instar du nouvel extrait vidéo « à quoi tu penses », une chanson qui commence par le refrain, et qui parle de jalousie et d’insécurité ayant le pouvoir de transformer une chose banale en drame. Dans cette vidéo qui se veut glamour, le classicisme du milieu bourgeois s’oppose à la nonchalance d’un chanteur de rock.

Wendy MartinezLe pays imaginaire

Bienvenue dans « Le pays imaginaire » de Wendy Martinez, celui-là même qui a bercé son enfance et conçu comme une utopie au 4e millénaire. Un mois après la sortie de son nouvel album Rivages du monde flottant (31/3), l’artiste revient avec l’illustration en animation du titre d’ouverture de ce dernier qui rend hommage aux dessins animés qui ont bercé son enfance. Un titre d’une poésie à la fois lumineuse et sombre qui vient confirmer la dualité qu’on retrouve dans ce nouvel opus. Une petite escapade s’impose dans « le pays imaginaire » de cette artiste dont les dessins animent la vidéo ci-dessous.

NerlovA l’aide

Retour à Fougeré, le village d’enfance de Nerlov, qui nous offre un voyage nostalgique dans le temps avec son nouveau clip « à l’aide ». Une vidéo rétro des 90’s qui revient sur la course en solex de son village d’enfance, les « 6h de solex de fougeré ». Des images d’archives qui nous replonge dans une ambiance qui semble à des années lumières de nous aujourd’hui et qui nous rendent nostalgique de ses moments que beaucoup regrettent aujourd’hui de n’avoir pas vécu.