La 25e édition du festival Marsatac qui s’est achevée dimanche dernier après 3 jours de fête a rassemblé 43.000 festivaliers. Un record grâce aux têtes d’affiches comme Aya Nakamura, Hamza, Josman, Meryl ou Bianca Costa. Retour sur les journées du samedi et dimanche.
« C’est Marseille bébé »… Voilà la réponse à laquelle il fallait s’attendre quand on demandait à un festivalier ce qui faisait la spécificité de Marseille ? C’est vrai qu’il faut reconnaître ça aux marseillais, en matière d’ambiance, ils sont inégalables dans l’hexagone. Nous avons encore en tête l’ambiance de folie vécue ici même dans ce parc l’année dernière lors de la prestation de Damso. Meilleure ambiance ever! C’est peut-être l’une des raisons, pour ne pas dire la principale, qui nous a motivé à revenir cette année pour la 25e édition de ce festival phocéen.
Un quart de siècle, ça se fête !
Oui voilà déjà 25 ans que Marsatac tisse sa toile dans le paysage un peu saturé des festivals en France, en s’imposant comme l’un des rdv incontournable de ce début d’été dans la cité phocéenne. Et pour marquer cette édition anniversaire, le festival a mis les petits plats dans les grands pour offrir à son public une programmation digne des grands événements avec des têtes d’affiches comme Aya Nakamura, Josman, Meryl, Bianca Costa…

Une affiche très alléchante qui a attiré quelque 43.000 festivaliers sur les trois jours de l’événement qui a une fois de plus pris ses quartiers dans le plus beau parc de Marseille (le parc Borely) pour cette 25e édition qui s’est achevée le dimanche 18 juin par le concert de la Star Aya Nakamura sur la scène du château. L’artiste de féminine de l’année pour Les Flammes, accompagnée de ses danseurs est venue défendre les titres de son dernier et 3e album DNK, dans une prestation de « Haut niveau » durant laquelle l’interprète de « Daddy » a convoqué ses anciens et plus gros tubes (Djadja, Pookie, 40%, Sucette..) dont le public est toujours friand.
Sous les tropiques du château du parc Borely
Pour la 2e année consécutive, le cadre bucolique du parc Borely, situé dans le 8e arrondissement de Marseille, accueillait l’événement en ce dernier week-end très ensoleillé du printemps. La scène du château, la plus grande du festival s’élève en majesté devant le bâtiment du même nom, juste en face de l’une de ses immenses fontaines où est logée la régie centrale. C’est près d’elle qu’on a assisté à la prestation d’Ascendant Vierge, le duo franco-bruxellois de musique électronique, fruit de la rencontre entre le Dj et producteur Paul Seul & la chanteuse pop Mathilde Fernandez. C’est d’ailleurs cette dernière, cachée derrière ses lunettes 3D, qui se charge d’haranguer la foule avec sa proposition d’expérience aussi visuelle que sonore, autour des titres de leur premier album Une Nouvelle Chance.

C’est sur cette même scène que le phénomène Bianca Costa a fait danser la foule avec son mélange de rap français et musiques traditionnelles du Brésil. Grâce à ses tubes de « Bossa trap » à la fois nostalgiques et solaires, elle invite le public à danser afin de chasser ses peines comme il est de coutume au Brésil.
Le hip-hop, c’est Marseille bébé !
Et si Marseille était vraiment la capitale française du hip-hop comme sa population s’évertue à le prétendre ? Ce qui est sûr c’est que la jeunesse du 13 a le hip-hop chevillé au corps. Elle sait mieux que quiconque donner de la voix quand il s’agit de transformer le parc Borely en immense karaoké à ciel ouvert, où tout un chacun connaît les paroles du morceau sur le bout des lèvres. En témoigne notamment la folle ambiance lors des prestations de Hamza et Josman le samedi soir, ce qui n’a pas dû plaire aux voisins du parc situé en plein centre-ville.

Moins nombreux que la veille à la même heure, les festivaliers n’ont pas pour autant réservés un accueil des plus chaleureux au Rat Luciano le dimanche en fin d’après-midi. Enfant du coin et ex voix du groupe la Fonky Family, c’est accompagné des membres de ce denier qu’ils ne feront plus qu’un avec le public afin de reprendre en chœur le mythique « Art de rue ». Un peu plus tôt, Meryl à retourné le public avec ses punchlines créoles sous fond de tempos endiablés. L’ancienne toplineuse de Sch et Niska, passée sur le devant de la scène avec son hit « Béni » en 2020, séduit par sa polyvalence sur scène.

Située non de l’entrée du festival, la scène Le Lac est lieu prisé des amoureux de techno house qui tabasse. Et ils n’ont pas bouder leur plaisir devant les sets endiablés de Charlie Sparks, du dj parisien Trym ou encore Folamour qui a tenu la foule en haleine durant 3h d’affilé le dimanche en fin d’après-midi.
Rendez-vous est donné du 14 au 16 juin 2024 à Marseille pour la 26e édition.