Grâce à sa programmation intergénérationnelle, les déferlantes ont offert aux festivaliers 4 jours de fête avec des vedettes internationales, nationales et locales tels que Lenny Kravitz, Martin Solveg, Orelsan, Vianney, Hollysiz, Prophets of rage ou encore Shaka Ponk…Retour sur les moments clés de cette édition.
Lundi
Le festival a débuté Samedi, mais nous n’arrivons sur les lieux que lundi, étant donné que nous étions au festival les Ardentes à liège la veille.

Après les formalités d’usage pour récupérer les pass, nous pénétrons dans le saint des saints, le festival se déroule dans le cadre bucolique et verdoyant du Parc du Château de Valmy, sous une chaleur brulante, nous explorons les lieux. L’espace presse se situe dans l’une des ailes du château, nous profitons pour discuter avec quelques confrères qui nous parle de la soirée d’ouverture où Lenny Kravitz, l’une des têtes d’affiche a embrasé le parc avec une énergie débordante.
Nous allons à la rencontre d’Eddy de Pretto en conférence de presse à l’espace VIP, « salut tout le monde » lance-t-il en arrivant sur les lieux, s’ensuivent vingt minutes d’échanges durant lesquelles il n’évite aucune question.
Nous enchainons par la suite avec Hollysiz, la seule femme programmée sur le festival qui est surprise quand on lui apprend la nouvelle, « les déferlantes seraient-ils les déferlants ? » explosion de rires.

Nous regagnons le cœur du festival où le groupe The Hunna se produit sur la scène Paul Mas avec leur Rock venu tout droit de Londres.

Sur la scène opposée, un peu trop grande pour lui, Eddy de Pretto accompagné de son batteur et de son mini mur de néons donne de la voix et dépense une énergie de monstre pour intéresser un public qu’il finit par mettre dans sa poche avec ses titres au rang desquels kid ou encore fête de trop sur lequel les festivaliers se trémoussent.

C’est au tour de Hollysiz de monter sur scène et d’envoyer du lourd en tant que seule femme tête d’affiche de la programmation « toutes les femmes des déferlantes, venez on montre qu’on est là », il n’en fallait pas plus pour charmer le public avec lequel elle ira communier en fin de prestation nichée sur les épaules d’un vigile qui ne devait pas trop comprendre ce qui se passait.
Chauffé à bloc et alors que la nuit s’apprête à tomber sur le parc, le public se tourne vers la scène mer ou les « Prophètes du jour » s’apprête à mettre le feu. Prophets of rage puisqu’il s’agit d’eux se savent attendus et n’ont pas déçu leur public à coup de « Mother fucker » ou encore « fuck the racists », ils ont littéralement retourné le parc en y mettant le feu et en faisant pogoter tout le monde. C’était la plus grosse ambiance du festival que nous ayons vécu et ce n’est pas Orelsan qui dira le contraire.

« Se retrouver entre Prophets of Rage et The Prodigy, c’est juste incroyable (…) c’est comme si je me retrouvais dans ma playlist. » lance Orelsan après son entrée sur scène, embarquant avec lui son public et une partie de ceux venue spécialement pour Prophets of Rage. Habitué du festival puisqu’il était déjà venu l’an dernier avec Gringe, le rappeur passe en revue les titres à succès de son dernier album « la fête est finie » dans une prestation live où tout est calibrée et pas forcément basique et simple.

La fête n’était pas vraiment finie, puisque c’était à The Prodigy que revenait la lourde tâche de baisser les rideaux de cette troisième soirée et le spectacle en valait le détour, devant un public qui n’avait pas bougé d’un pouce jusqu’à 2h du matin, profitant du spectacle et du son qui faisait trembler tout le parc.
Mardi
Après une courte nuit de repos, nous sommes déjà d’attaque pour cette dernière soirée où nous assisterons aux prestations de Liam Gallagher, Ofenbach, Shaka Ponk et MassiveAttack…
Nous recevons une alerte nous informant que suite à des problèmes médicaux, MassiveAttack ne pourra pas jouer ce soir (Zut) ce qui change complètement la programmation et l’heure de passage.

Nous arrivons au parc en milieu d’après-midi où nous avons rendez-vous avec artiste local, Quentin B, dj originaire de la région avec qui nous passons une quinzaine de minutes pour les besoins d’une interview.

Sur la scène Mer, le Dj Gambeat assure le show devant un public pour la majorité paré aux couleurs de la France en ce dimanche de demi-finale et qui avait du mal à se bouger, « la France va gagner ce soir » lance-t-il pour se mettre les spectateurs dans la poche.

« On m’a dit qu’à Argeles c’était le public le plus chaud » lance Maxenss accompagné de ses potes de VSO à l’adresse du public pour le mettre dans leur poche, en ce début de rencontre France-Belgique où la France mène par un but à zéro. C’est l’effervescence dans le public, composé pour la plupart de jeunes venus en famille qui débitent les paroles des chansons du groupe qu’ils connaissent par cœur.

Débarquant sur scène avec le drapeau tricolore à la main et au son de « I love rock n’roll », le duo électrique d’Ofenbach se la joue rock et rassure le public « on va la faire cette finale » ce qui déclenche une avalanche d’applaudissements et de cris de joie « on est en finale, on est en finale… ». Interpretant « By the way » des Red Hot Chili Peppers, ils demandent au public d’allumer toutes les lumières des téléphones, magique.

C’est au tour du vétéran de la soirée en la personne de Liam Gallagher d’entrer sur scène et de provoquer le public en affirmant que les Anglais allaient se qualifier et vous « botter le cul » en final avant de passer en revue les titres de son album solo ou quelques titres de l’époque d’Oasis comme «Wonderwall » qu’il laisse le public chanter en cœur.

C’était le show de la soirée, rallongé d’un quart d’heure à cause de l’annulation de Massive Attack, le groupe Shaka Ponk a livré un show haut en couleur comme à son habitude avec une scénographie qui ne laissait personne indifférent. Pendant Sam assurait sur scène, Frah était au milieu de la fosse pour initier ce qu’il surnommait la « danse du bison », invitant le public à tourner autour de la fontaine. C’était grandiose

Il est temps de lever l’ancre, c’était une belle découverte et nous reviendrons volontiers dans cet écrin de beauté, entre mer et montagne, pour la 13ème édition l’année prochaine. Hâte de déferler à nouveau.
Un festival que je reve de faire un jour. Un de ses parrains et habitués est Cali , mon chouchou 🙂