Ma première rencontre avec Aloïse Sauvage remonte au week-end du 23 mars à Genève, dans le cadre du festival Voix de Fête. De l’artiste j’avais le souvenir de ses chansons écoutées un peu partout et surtout son passage dans « 120 battements par minute », sans jamais l’avoir vu sur scène, pour moi c’était une première. Et quelle première ? J’ai découvert une artiste aussi à l’aise au chant qu’à la danse, une véritable performeuse, adepte de l’auto-tune qui fait fureur dans le milieu du rap. Baskets blanches, chaussettes rouges dans un pantalon noir et tee-shirt de la même couleur, celle qui a fait sensation aux dernières Trans Musicales de Rennes avec la poésie de son spectacle, m’a séduite avec sa performance à la Diam’s.

Aloïse Sauvage, samedi 23 mars 2019 au festival Voix de Fête. © saint_xsl1
Aloïse Sauvage, samedi 23 mars 2019 au festival Voix de Fête. © saint_xsl1

Une première date dans cette tournée au cours de laquelle, nous serions les premiers à écouter les nouvelles chansons de l’EP à venir. Elle nous jouera notamment « Jimy », le titre éponyme de cet EP, qui parle d’amour et de sentiments contrastés. D’une esthétique saisissante et d’une souplesse qui trahi son passage par l’académie Fratellini, elle occupe la scène accompagnée de ses deux musiciens en arrière-plan, Hugo et Vico.

Welcome to Jimyland

Après trois premiers singles ( AphoneAilleurs Higher et Hiver Brulant ), ce EP était attendu et autant vous dire qu’avec Aloïse « Il faudra être prêt sans avoir été préparé ». De la profondeur vous en aurez avec ce premier EP sincère, aux allures de journal intime où Aloïse Sauvage navigue entre rap et chanson française et milite pour l’affranchissement des codes au profit d’une vie heureuse.

via « Jimy », le 1er EP éclectique d’Aloïse Sauvage — weirdsound.net