Nous avons profité des mesures de confinement pour poser quelques questions par mail à Benjamin du trio de rock Bebly, auteur le mois dernier d’un EP cinq pistes au nom coloré de « Uldo ».
Le 21 février dernier, nous vous présentions ‘Uldo’, le nouvel EP du trio de rock francilien Bebly, composé de Benjamin (guitare/chant), Guillaume (bassiste) et Fabien (Batteur). Un trio qui a eu la chance d’enregistrer quelques pistes de Uldo dans le mythique studio ICP à Bruxelles qui a vu passer Bashung, Louise Attaque ou encore Indochine. Déjà aux commandes de l’EP « Déconne » en 2017, le trio a refait confiance à Sylvain Carpentier pour cette nouvelle aventure rock, qui n’est que la suite logique du précèdent.
Benjamin a bien voulu répondre à nos questions par mail, confiné comme nous le sommes tous, c’était le seul moyen de pouvoir en savoir un peu plus sur cette bande qui n’était pas fait pour durer.
Salut le trio, alors terminé la « Déconne » depuis 2018 ?
Benjamin : Salut Phenixwebtv.com et bien oui, c’est terminé les conneries, on en a terminé de lécher les barres de métro depuis hier !
Comment se passe la vie dans un trio comme le votre ? Qui fait quoi au sein du groupe ?
Benjamin : Ce n’est pas très compliqué la vie en trio, on va vite à se décider et on met les choses en place rapidement. Fabien s’occupe de tambouriner en virevoltant, Guillaume décolle le papier peint avec sa basse et le son aux graviers et moi (Benjamin) je gratouille en racontant des conneries avec le son le plus grasseux possible ! haha !
A la base vous avez formé le groupe pour un seul concert ? Une décennie plus tard vous êtes toujours là ? Est-ce que pour vous c’est à l’image de la clope, dès qu’on a touché difficile de s’en passer ?
Benjamin : Oui, à la base je voulais monter un projet “solo megalo” avec des musiciens Kleenex haha ! Et puis manque de bol, je suis tombé sur ces deux couillons et comme ils étaient moins couillons que moi, adorables et très doués je suis tombé en amour !
Oui on est là, on n’a jamais passé d’accord et je leur dis à tout bout de champs, si vous trouvez mieux barrez-vous et pour le moment, je croise les doigts, ils restent ! Mais rien à voir avec la clope, on fait partir l’argent en musique et pas en fumée et on engraisse moins l’état ! haha !
Un nouvel EP de cinq titres au nom un peu flashy Uldo, vous n’avez pas trouvé mieux ?
Benjamin : Dis donc ce n’est pas très gentil ça, tu sais combien on a raqué chez publicis sur ce redoutable projet de com ??? Quel culot !! Allez, on se casse ! haha ! C’est un acronyme. A la base la chanson s’appelait Une lumière dans l’ouverture, mais à force d’échanger sur ce titre beaucoup trop long, il a été maltraité et on lui a fait sa fête.
Qu’est-ce qui vous inspire dans la composition de vos titres ?
Benjamin : Les questions qui fâchent posées par les webzines ! haha !
« Le facteur chance » est sans doute le titre le plus énervé de l’album, pourquoi l’avoir choisi comme premier single ?
Benjamin : On s’est dit qu’en commençant par ça on mettait toutes les chances de notre côté pour gratter un disque d’or et passer sur France Inter !
Vous avez pu enregistrer quelques chansons dans le mythique studio ICP de Bruxelles, alors heureux ?
Benjamin : De dingue, des gamins devant un sapin de Noel le 24 Décembre …. Imagine, même si tu détestes noël …
Cet EP se situe entre calme et tempête avec des morceaux pouvant vous faire décoller tandis que d’autres sont plus légers, acoustique, guitare voix comme la dernière piste.
Benjamin : OUI, il manque un truc non ? haha !
Avec toutes les restrictions actuelles, comment se passe la promo de l’album ?
Benjamin : Je crois que la promo de notre petit disque est clairement accessoire comparé à la merde journalière des personnels hospitalier et du foutoir à venir…. Donc pour nous tout roule vraiment bien même la promo… En plus on a des webzines bien sympas qui nous demandent des entrevues par mail bien évidemment. héhé
Les artistes sont touchés de plein fouet avec des annulations ou reports pour cause de pandémie, cette situation ne vous fait pas craindre le pire ?
Benjamin : Si, c’est vraiment chaud. Mais ce qui est encore plus chaud c’est de voir la qualité de l’égoïsme de certains humains… avec ce genre de profil, on n’est pas sorti du merdier.