C’est parfois un peu difficile de mettre des mots sur « l’aventure colours » comme on l’appelle parfois. Colours in the Street (CITS), c’est la musique évidemment, cette musique qui nous fait vibrer, nous touche, nous émeut parfois, nous fait danser. C’est de la musique qu’on peut écouter à n’importe quel moment et qui nous remontera toujours le moral, quelle que soit la situation.
CITS, c’est aussi les concerts, qu’on en ai fait 1 ou 20, on peut s’accorder sur le fait que ce sont des moments hors du temps, des moments où on peut se dire que tout va bien, on oublie tout le reste, tout ce qu’il se passe à l’extérieur. C’est un dilemme pour savoir ce qu’on préfère entre entendre ces chansons en live et les voir prendre une autre dimension, une autre signification ou les voir s’éclater sur scène, être dans leur élément, voir leurs sourires quand ils entendent le public chanter aussi fort qu’eux.
4 garçons indissociables
Au delà de ça, CITS, c’est aussi 4 garçons qu’on aime fort, qui nous font rire mais qui nous fatiguent fort aussi parfois (pour rester poli). On ne compte plus les fous rires qu’on a eu avec les memes sur eux, parfois juste à cause d’un tweet qui nous a fait partir dans des élaborations de théories plus invraisemblables les unes que les autres. Et puis, il y a aussi ces moments précieux avec eux après les concerts, ces moments où ils sont toujours disponibles pour discuter avec nous, pour faire des photos toujours plus élaborées.
Ce qui nous plaît aussi chez eux, c’est que leur musique touche toutes les tranches d’âges. On ne se lasse pas d’entendre des personnes plus âgées que nous les complimenter sur leur travail et voir les étoiles dans les yeux des enfants.
On pourrait citer tellement de choses qu’on aime chez eux, faire chacun-e un résumé de ce qu’ils signifient pour nous, raconter comment on est passé d’inconnu-e-s à se parler tous les jours mais ce serait long. Ce que l’on peut dire en revanche, c’est qu’un des sentiments qui ressort le plus dans leurs commentaires sur les réseaux sociaux, c’est cette fierté qu’on a à soutenir un groupe comme eux et All The Colours n’a fait que renforcer ce sentiment.
We are all « All The Colours«
Et parlons-en de cet album. Après l’EP Paper Child (2013), l’album Royaume (2015), et l’EP Tell the World (2018), Colours in the Street nous dévoile son deuxième album, All the Colours, sorti le 3 juillet 2020. Un album qui porte extrêmement bien son nom, puisque le groupe nous présente toute une palette d’émotions et de couleurs à travers les 14 chansons qui le compose. On ne doute pas que chacun-e pourra y trouver son compte, aux vues des différentes musiques et sonorités.
Comme annoncé par Alexandre, Alexis, Lucien et Noé, All the Colours prend un virage beaucoup plus pop, mais aussi beaucoup plus solaire. La grande majorité des titres est très entraînante, donnant envie de danser dessus et de chanter à tue-tête les paroles. La diversité dans les instrumentales donnera la possibilité à tout le monde d’y trouver quelque chose qui lui plaira.
L’album s’ouvre sur l’excellent “Somebody”. Un titre qui ne peut que nous toucher par la justesse des paroles, auxquelles on peut facilement s’identifier, et la puissance de l’instru. Un début qui commence fort. S’enchaînent par la suite les deux, tout aussi bons, singles “Full of Love” et “Comedy Club” et son clip qui a beaucoup fait rire. Ces deux chansons ne pourront que vous donner envie de chantonner et de danser, notamment par le côté disco de “Comedy Club”.
La ballade “Seoul” a résonné tout particulièrement en nous par ses paroles et la douceur de son instrumental qui nous mettent toutes d’accord. Si on a pu entendre, aux travers des sonorités de certaines musiques, la marque laissée par les tournées en Asie de nos frenchies préférés, c’est cette fois au travers des paroles que ces souvenirs sont évoqués. On peut voir que leur tournée en Asie les a réellement marqués. Douceur de la musique, frissons etc.
L’album se poursuit avec des musiques plus vives, notamment à travers les morceaux “I Feel Alive” et “You Can Talk To Me”. Colours in the Street joue par la suite avec la corde sensible avec des morceaux plus doux, plus dans la nostalgie et l’émotion à travers les titres “Sorry” et “Aux Etoiles”. Pour ce qui est de “Aux Etoiles”, on ne peut que se laisser emporter par la mélodie piano qui est d’une douceur à toute épreuve.
Le groupe nous prouve une fois de plus qu’il peut jongler aussi bien avec des musiques entraînantes et solaires que des musiques plus douces. On ne peut de fait qu’apprécier les différentes nuances que CITS nous présente à travers cet album qu’on a hâte de découvrir en concert. On ne doute clairement pas que le groupe saura le défendre de manière excellente. Et pourquoi pas “I Won’t Believe” en ouverture ?
L’album se referme sur une note aussi bonne que celle sur laquelle il a commencé avec le titre “Strangers”, où l’on ressent une fois de plus l’influence de leur tournée en Asie à travers les sonorités. All the Colours s’achève sur une chanson colorée (pun intended), avec une mélodie des plus captivantes.
Un chose est sûre : il s’agit d’un album parfait pour l’été, et on ne doute pas une seule seconde qu’il tournera en boucle chez nous. On attend avec impatience l’automne et la reprise des concerts pour les voir le défendre sur scène. Alors, convaincu-e-s pour foncer écouter All the Colours ? Et puis, qui sait, vous découvrirez peut-être une petite surprise sur la version physique enfin, seulement si vous faites partie des héros…
Emeline, Jade, Louise et Marion.
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