A travers les cinq titres de son premier EP Liberté Chérie disponible depuis le 22 janvier dernier, la lyonnaise Eliott Jane raconte la brutalité de la vie, sans jamais verser dans le larmoyant.
En novembre 2020, nous vous parlions de la jeune Eliott Jane, artiste pop aux influences punk, à travers le clip de son nouveau single « A la vie à la mort », premier extrait de son premier EP Liberté Chérie paru le 22 janvier dernier. L’ancienne guitariste de Jina, nous invitait ainsi à profiter de chaque instant que nous offre la vie, tout en ayant une pensée pour ceux qui ne sont plus là. Sur un tempo entrainant, l’électro pop de sa déclaration d’amour à la vie, présageait du bon pour la suite.
Et nous ne sommes pas déçus, puisque depuis le 22 janvier dernier, nous baignons dans l’univers résolument pop et entraînant de son premier projet cinq titres Liberté Chérie. A ne pas confondre avec le 7ème album du même nom de Calogéro dévoilé en 2017. Même si on ne peut s’empêcher d’y penser, il souffle comme un vent de liberté sur nous après l’écoute de ce premier projet. Dans une période où nous sommes de plus en plus privé de liberté, ça ne pouvait que bien tomber.
Jane, Eliott Jane
Pour son public, Eliott Jane préfère se la jouer sincère et se foutre du qu’en dira-t-on ? Avancer masquer dans un monde où nos moindres faits et gestes sont scrutés, ne l’intéresse point. Avec elle pas besoin de se tourner autour comme ces vautours qu’on aperçoit flirter à « Camden Street », pour se dire les choses. Sa voix grave impose le respect. A défaut d’un plan playboy, elle nous offre la meilleure des alternatives avec l’ambiance de son « Plan b » qui oscille entre joie et mélancolie douce.
« Va voir ailleurs » nous envoie directement flirter avec le dance floor. La solution est-elle d’aller voir ailleurs si la musique est bonne quand une relation devient toxique ? Changement de ton et d’ambiance avec « Violence » qui referme l’EP. l’amour dans ce qu’il a sauvage et bestiale, oui il peut être violent, parfois on le regrette plus qu’on en l’apprécie.
Eliott Jane avance à contre-courant et reste fidèle à ses positions, celles d’une d’une « héroïne(s) » libre et révoltée, qui se fiche du genre et avance masquée uniquement parce les consignes sanitaires l’exigent. La Liberté chérie de cette enfant terrible des années 90, ne saurait souffrir d’aucune restriction et rayonnera sur scène une fois la crise passée. Car s’il existe bien un endroit où les artistes se révèlent, c’est sur scène et cela manque cruellement aux nouveaux talents comme Eliott Jane.
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Liberté Chérie, le premier EP d’Eliott Jane est disponible sur toutes les plateformes.
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