C’est dans une ambiance ultra festive et sous un soleil de plomb que s’est déroulée la 12e édition du festival EPK les 3 et 4 septembre dernier sur l’île des impressionnistes à Chatou. Retour sur ce week-end festif en mode club house à ciel ouvert.
A quelques minutes de paris, sur l’île des impressionnistes à chatou, se déroule chaque premier week-end du mois de septembre, la traditionnelle édition du festival Elektric Park. Événement incontournable pour la scène électro depuis 2009, EPK est un rendez-vous annuel qui met l’île en ébullition depuis 2009 et dont la durée s’étale désormais sur deux jours depuis 2021. Cette année, quelques 30.000 festivaliers ont répondu présents pour prolonger l’été en compagnie des 80 artistes répartis sur les cinq scènes installées en plein air de midi à minuit. Immersion !

Les rois de la French Touch sur la Yellow
Passé les habituels manèges à sensation et autres sauts à l’élastique qui serpentent l’entrée, on tombe sur la Yellow Stage, la scène principale qui s’est offerte une petite beauté cette année. Moins impressionnante que par le passé, elle garde tout de même cette chaleur particulière avec ses écrans Led qui forment un bel ensemble. C’est sur cette MainStage qu’on a retrouvé la techno de Lily Palmer, l’une des femmes à l’affiche de cette édition, avant de se mettre bien pendant le set enflammé du compositeur Nto. Le boss Joachim Garraud quant à lui, a livré un set de 45 minutes accompagné de la jeune artiste techno DeLaurentis. Son projet « Avoriaz » nouveau a mis tout le monde d’accord sur ses talents de maestro.

Les rois de la French Touch ont répondu présents cette année avec notamment Étienne de Crécy, Boombas et Dj falcon. Le même soir, le closing était assuré par Martin Solveig qui a mis à profit ses plus gros hits repris en chœur par un public conquis à bloc. Une autre présence très remarquée cette année si l’on en juge par l’ambiance durant sa prestation, c’est celle du dj masqué aux multiples featuring Vladimir Cauchemar. Très attendu par le public, le producteur français a livré un show dantesque en mode b2b aux côtés du jeune dj parisien Asdek.
L’hardstyle en majesté
La Red Stage s’est également offert un petit lifting avec un écran géant en forme de croix surplombant la scène. C’est sur cette dernière qu’on retrouve le producteur Damien RK, parrain de la Red Stage cette année. En habitué du festival, le charismatique dj qui nous avait fait danser ici même il y a trois ans avec un set emblématique, est très heureux d’être de retour et nous le fait savoir en dévoilant l’hymne officielle de cette scène qui n’est autre qu’un remix de « One Life » le titre de Joachim Garraud et Chris Willis.
C’est Venga qui nous accueille sur la Blue Stage qui n’a rien d’une petite scène avec ses lance flammes et ses écrans led, sans oublier l’énorme canard gonflable jaune à l’effigie d’EPK. Les amateurs de bass n’étaient pas en reste cette édition avec l’anglais Zomboy qui a retourné l’île pour son unique date française, en closing de la Blue Stage le samedi.

La hard music était bien représentée le dimanche par la française Hysta qu’on surnomme dans le milieu la « hardcore queen », mais un problème technique est venu un peu gâcher l’ambiance électrique dans lequel le public de Purple Stage était plongé. Même si le set a repris un peu plus tard, ce n’était plus pareil.
Quelques couacs
On passe le comportement complètement déplacé du vigile à l’entrée du festival et les files d’attente interminables au niveau des toilettes. La Yellow Stage a connu quelques problèmes techniques notamment le samedi pendant le set de Mr Oizo, l’obligeant à recommencer à plusieurs reprises. Qu’elle ne fut pas notre surprise le dimanche après-midi de tomber sur Arnaud Rebotini sur l’Orange Stage alors qu’on s’y est précipité pour le set de la P’tite Fumée. On était un peu perdu et visiblement pas les seuls, puisque l’information sur le changement de dernière minute n’a pas circulé. L’attente fut insupportable pour les norvégiens de Da Tweekaz en closing de la Orange Stage, après trente minutes passées sur place, nous regagnions la sortie.