Énergie, humour, émotions partagés sans filtres, duos emblématiques et inédits ( Clara Luciani, Eddy de Pretto, Percujam etc )le tout sur des rythmes poétiques et particulièrement touchants, dans des décors féeriques… telles furent jouées les ultimes partitions du Aimée Tour, entre Paris & Bruxelles ces 09 & 11 décembre derniers. Des concerts où la rêverie prit forme & notes dans une délicate et touchante tendresse, pour un Julien Doré & Co plus A-doré que jamais !
Il y’a des êtres qui au-delà d’une représentation publique et artistique, illuminent de leur simple mais toujours sincère présence les yeux & les cœurs autour d’eux. Julien Doré possède indéniablement cette faculté là, en a usé & abusé avec félicité tout au long d’une année 2022 riche de musique live, porté par le vif succès de son dernier album. Et plus particulièrement sur ce week-end de l’Avent, les 09, 10 & 11 décembre derniers, de Paris à Bruxelles en passant par Lille, clôturant avec panache et grande émotion son « Aimée Tour », si symbolique à ses yeux, ainsi qu’à celles & ceux qui l’aiment bien depuis peu ou plus longtemps.
Une tournée rose à l’univers tendre, magique, poétique et décalé, à l’image d’un artiste singulier, lucide sur son époque, sensible & attachant … qui nous manque déjà… ! ( Non non on ne pleure pas un peu nous aussi en rédigeant ces lignes ! ). Phenixwebzine se trouvait justement à l’Accor Arena et Forest National ces 09 & 11 Décembre derniers, afin de prendre la température d’un monde qui a certes changé, mais ne cesse de s’émerveiller, bercé des notes de Julien Doré!
Repousser les limites dues aux contraintes sanitaires d’abord, matérielles ensuite, rendre réelle la rêverie utopique toujours, le Gardois aux mille ressources & idées y est ici parvenu sans peine, résolument accompagné de cet élégance et facétie qui le caractérisent depuis près de quinze années désormais. Fruit d’un travail commun & soigné sur quatre années avec ses équipes rapprochées et fidèles musiciens, Aimée Tour déjoue les codes d’une certaine rigueur artistique : place à la rêverie, à la tendre féerie de par les morceaux joués (Waf, Nous, Kiki etc ) et les décors quasi immersifs, où sauriens, licornes et cétacés lévitent en toute liberté esthétique.

Assister ou plutôt vivre un concert de Julien Doré, c’est éclipser durant près de deux heures sa réserve policée d’adulte, et s’abandonner avec une joie non dissimulée aux rythmes entraînants de « la Fièvre » ( premier morceau de l’album et introduction de chaque représentation) , s’essayer à la chorégraphie des bras-tétons sur « Kiss me forever » ou encore renforcer son talent d’imitateur canin sur « Waf » … une bonne humeur contagieuse distillée par un artiste atypique qui n’en oublie pas cette fragilité en lui omniprésente, touchante comme sur les titres « Corbeau blanc » ou encore la douce reprise de « Aline » au piano ( en hommage à son ami disparu le chanteur Christophe). Une tournée certes, une aventure humaine surtout, jalonnée de rencontres inédites & de duos charismatiques à l’image de ceux avec Clara Luciani sur « L’île au Lendemain », avec Eddy de Pretto et le collectif Percujam sur « larme fatale » clôturant ce quatrième Accor Arena de tonalités poignantes.
Le Aimée Tour, une démesure fantaisiste pourtant millimétrée avec perfection, la patte d’un artiste méticuleux & exigeant présente sur tous les points, des décors, effets spéciaux et chorégraphies audacieux aux mélodies soignées, ciselées rythmiquement par des musiciens aguerris, amis de longue date pour certains, impliqués & appliqués jusqu’au bout des basses, claviers et batteries. Et sur ces ultimes Live, l’énergie de chacun faisait corps et cadence autour d’un Julien Doré transcendé, souvent ému aux larmes, désarmé face à cette reconnaissance méritée, spontanément exprimée sur scène et chez les spectateurs de Forest National en Belgique ce 11 Décembre.
Des souriants & chaloupants « les Limites », « Coco Câline », « Waf » bourrés de clins d’œil malicieux entre panda, pastaga, Evelyne Dhéliat et tapis volant comme à l’Accor Arena, aux hypnotiques et mélancoliques « Porto Vecchio », « Sublime et silence », ou encore « Barracuda II », décrocher du monde onirique et acoustique du cévenol préféré des français s’avéra peu aisé encore une fois ( en vérité tout le temps ). Une vive émotion non contenue de chacun lors de la dernière à Forest National, les bras et les voix se levant néanmoins toujours en chœur aux sons des claviers de Baptiste Homo, des basses d’Edouard Marie & Martin Lefebvre et de la batterie de Florian Gouëllo, indissociables et indispensables à un Julien Doré en quête et don perpétuel de tendresse, reconnaissant pour ceux qui l’entourent et l’accompagnent à tous les niveaux dans ce défi sonore & visuel .

Le rideau irisé s’est refermé ce dimanche 11 Décembre sur l’univers d’un artiste & d’un homme qui à l’image d’un album et d’une tournée le dépassant lui-même émotionnellement, a offert à tous des lendemains riches de rêves et de douceur, sincèrement Aimé(e)s. Il nous en reste des souvenirs magiques, pailletés de rose et de beaucoup d’autres choses …. Ainsi que la secrète réjouissance d’entendre parler encore longtemps de l’incroyable & attachant Julien Doré !
Retrouvez tout l’univers de Julien Doré sur ses réseaux sociaux :

Magnifique article
Bravo Lic🌟rnequistreame🌟🌟🌟🌟🌟🌟🦄belles fêtes 🍀et en grand Vivons la Vie
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Merci beaucoup pour ce très gentil commentaire, de belles fêtes à vous également et en musique toujours !✨❄️🎄🦄
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