Ambiance Anglo-saxonne baroque & très décalée, hypnotique de par sa répétition scénique et ses envolées indie rock, « Salted Tears » de Bigger, disponible dès ce 29 mars séduira sans peine les adeptes d’orchestration pop défiant les rythmes conventionnels.
Les contrariétés de toutes sortes, petites ou grandes, difficile d’y échapper, sans se départir de sa joie de vivre. Certains rongeront leur os un certain temps… et d’autres, à l’image du groupe Bigger, presque aussi français que ses tonalités sonnent typiquement british, choisissent de s’en accommoder en rythme ! Suite à l’excellent accueil de leur album « les Myosotis » sorti en début d’année dernière, ce clan des cinq aux accents pop rock irlandais poursuit sa noble conquête de la scène en signant un clip des plus smart mais aussi des plus déjantés. « Salty Tears » disponible ce 29 Mars, déroute par son autodérision piquante d’empathie dans une atmosphère baroque à l’envi. Une impertinente & entraînante révérence au temps qui passe … Bigger saura séduire en grand votre playlist !

Projet initié vers 2016 par les bouillonants Damien Félix (Catfish) et Kevin Twomey, chanteur/guitariste irlandais (Monsieur Pink), originaires de Franche-Comté, les Bigger aiment voir & jouer en grand, entre le France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Épris de valeurs fortes, entre noirceur et poésie typée, leurs sonorités évoquent autant les rythmes troublants de Nick Cave, Anna Calvi que les mélodies solaires des Beatles, dans une naïveté assumée, brute & libérée. Un mood élégant qui sied parfaitement aux scènes festivalières à l’instar des Transmusicales ou encore les Eurockéennes de Belfort !
La crise pandémique et ses conséquences dramatiques sur le secteur musical n’enraye cependant la belle ascension de ce quintet au travail soigné, une indie pop rock aux allures évanescentes de New Order, The Charlatans, Johnny Marr, envoûtante à souhait, résolument portée vers l’international. Exilés entre studios germaniques & anglais, Damien, Kevin et leurs acolytes Benjamin Muller (claviers), Mike Prenat (basses) et Antoine Passard (batteries) cisèlent des titres à la fois légers (« Even With lies », « Fucked up paradise »), mais aussi d’une délicate sensibilité comme « les Myosotis » titre phare d’un album éponyme, gracieux dans son interprétation, déroutant de justesse. Un accueil chaleureux rencontré à sa sortie l’année dernière motive ces cinq artistes aguerris à pousser plus loin la recherche acoustique sur une réédition disponible en mai prochain.


Et parce que le temps file si vite, que l’instant présent se fait si ténu, encore plus dans la musique, Bigger cherche à en déjouer les affres, notamment sur « Salty Tears », et son clip décalé temporellement et scéniquement, grinçant d’absurdité harmonieuse. Reprenant les règles du duel sous l’ancien régime, on vacille sous l’autodérision maîtrisée des clavecins intégrés aux cadences rock souleveuses de masses, et de la voix comme habitée de Kevin.
La scène répétitive, aborde les pénibilités quotidiennes récurrentes sous ce trait d’humour british irrésistible, leur apportant cette aura de positivité salvatrice. On rit, on vibre en laissant nos soucis loin , très loin. Bigger enivre notre présent de sentiments confus certes, mais aussi et surtout et d’entêtants refrains, adoucissant les chagrins de leurs compos talentueuses, douces-amères, plus que jamais prêtes à déferler dans nos oreilles et en live très vite, on l’espère !
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