S’ériger contre les normes violentes qui transforment les corps en sources d’oppression jusqu’à la mort, tel est le message que véhicule Thérèse à travers son nouveau single « Toujours trop », dont elle vient de dévoiler les images.
Être bienveillant avec soi-même, posé ce regard sur soi qui nous fait grandir, n’est jamais chose aisée. Bien souvent on ne se considère à la hauteur, ce qui nous pousse à passer plus de temps à se dévaloriser en se focalisant sur nos défauts, plutôt que sur nos qualités. Thérèse à qui on ne reprochera jamais d’en faire « Toujours trop » quand il s’agit d’utiliser la musique comme exécutoire quand il s’agit de lutter contre toutes les formes de discriminations, s’attaque à la vision que nous pouvons avoir de notre corps, surtout en ce qui concerne la gente féminine. Un titre que son public (qu’elle appelle affectueusement son « armée de l’amour ») a pu découvrir en avant-première lors de son concert à la Boule Noire le 28 septembre dernier.
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Quoi de mieux qu’une musique house qui tabasse pour s’ériger contre les normes violentes qui transforment les corps en source d’oppression jusqu’à la haine de soi ? A travers ce titre très club house conçu comme une lettre de rupture, Thérèse qui a frôlé la mort, nous rappelle ô combien vieillir est un privilège dont nous ne devons en aucun cas avoir honte. Au contraire, elle nous incite à apprendre à deformater notre regard sur nos corps.
D’ailleurs l’illustration signée Choblan (déjà derrière Chinoise ?) vient casser le cliché de la femme parfaite en mettant en scène des femmes de 24 à 64 ans, fières de ce qu’elles représentent. On y décèle un clin d’œil au film « They live » de John Carpenter, cette façon de nous montrer ce que nous ne voyons pas toujours. On navigue ici dans l’ambiance très enflammée qu’on retrouve dans les clubs disco, reconnaissable à leurs couleurs et textures très vives.
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